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Les années florissantes 1950 / 1970


Il y eut aussi les petits format 3x4 réservés en principe aux marchands de jouets. Cet appareil, destiné aux enfants, est baptisé SUPERBOY. Il sera fabriqué dès 1948 en carton rouge puis en bakélite l'année suivante tous deux à viseur à cadre pliant.

L'évolution du modèle est réalisée en 1955 par une version tout bakélite vendu sous la dénomination appareil photo-jouet et sur lequel on trouvera les premiers modèles publicitaires :

- Le GRAF ( DOLE DU JURA, fabriquant de fromage).
- Le CHAMPION.
- Le SUPERBOY sérigraphié Le journal de Mickey Le 620 étant à la mode au début des années 1950, INDO créé, dans le même esprit que l'ULTRA-FEX, un boîtier de format 6x6 à fausse visée reflex. Le corps est en bakélite et le dos métallique. Empruntant le bloc obturateur/optique de l'ultra FEX, ce reflex évoluera de la même manière que ce dernier. Le premier appareil sera non synchronisé et sans viseur sportif. Les suivants équipés d'un viseur sportif seront déclinés en version synchronisé à 2 prises puis à prise coaxiale deux vitesses et pose puis à trois vitesses. Ce 6x6 portera le nom de ULTRA REFLEX pour INDO et LUMINOR pour Manufrance.


Enfin, toujours sans mise au point dans le viseur, une version luxueuse baptisée REFLEX 4,5 sera proposé. Obturateur ATOS, optique issue l'ELITE 4,5 et finition gainé.

L'année 1959 sera l'année du changement et de la montée en puissance de l'entreprise.


En effet, au mois de juin, afin de pouvoir fournir la demande toujours plus importante, INDO déménage et installe ses toutes nouvelles chaînes de production en bordure du quartier de Guerland au 43, rue des Culattes à Lyon. En dehors des appareils de vulgarisation publicitaires, INDO, fidèle au formats 126 et 127, dévoile une toute nouvelle gamme de 24 x 36 : les WEBER.

Celui-ci existe en cinq versions. Tous sont équipés d'un obturateur sans armement livré par ATOMS et d'objectifs signés UGO LANTZ qui sortent des ateliers de TOURRET-NARAT. Toutefois, ceux ci porteront différentes appellations : IKAR, RECTAR, JUNI. Au mois d'octobre, INDO dévoile son nouveau logo et s'ouvre à l'Europe en implantant une succursale au 35, Klosterstrasse à Düsseldorf. Afin de diversifier sa gamme de produits et d'offrir un éventail plus large de matériels au sein de son catalogue, INDO réalise, également cette année, deux modèles de projecteur de cinéma. Un modèle à avance manuelle et un modèle électrique tout en bakélite légèrement granulée. Tout deux évidemment équipés d'une optique Fexar Optic f 1,6 de 35 mm interchangeable de TOURRET-NARAT.


En 1960 apparaît un nouveau modèle utilisant la pellicule 620. Il s'agit de ULTRA FEX COLOR. Réalisé en deux couleurs, capot alu et corps en polyester noir, c'est le 3ème appareil qu'INDO réalise au format 6x6. Il dispose, comme l'ULTRA, d'un tube d'objectif rentrant nécessitant sa mise en batterie. Le déclencheur est sur le capot avec l'impossibilité de déclencher si le tube n'est pas totalement tiré et si l'avancement du film n'a pas été effectué.

1961 est l'année de bascule entre la période Kaftanski et la période Lachaize.

Touche à tout dans le domaine de la photographie, Paul Lachaise conçoit et réalise un appareil très original, le Mécilux. La production s'effectue chez MECIFRANCE à Villeurbanne dans le Rhône dont il est un des salariés.
L'incendie de l'usine de Villeurbanne mettra fin à cette aventure.

A partir du 2 novembre 1961, Paul Lachaize intégrera, et ce pendant 12 ans, le bureau d'étude des établissements INDO.
Cette date sera une étape charnière vis à vis de la production et du développement de l'entreprise.

En effet, Paul Lachaize inovera à la fois dans des nouvelles matières, dans des nouvelles formes voir dans de nouvelles techniques. Avant chaque production, il créé un prototype afin de l'étudier sous toutes les coutures: obturateur, optique, voir même système de mesure de pose, prise en main.... Puis il établit les shémas, prépare les outillages, prévoit les chaînes de montage et contrôle les fabrications de chaque modèle pendant les 6 premiers mois de sortie.

En 1962, pour faire face à la concurrence, INDO fait son entrée dans le format 4x4 cm en proposant la série des RUBI, entièrement réalisée en plastique et utilisant la pellicule 127. Ce nouveau boitier est destiné à remplacer, dans un nouveau format, l'ULTRA FEX récemment arrêté. Pas moins de trois brevets seront déposés pour cet appareil. Il est indéniable que Paul Lachaize pourrait en revendiquer la parternité, pourtant c'est Lucien Bouchetal de la Roche qui déposa deux brevets le 6 novembre 1962 et le troisième le 27 décembre 1962.

Gamme très étendue, le modèle de base baptisé RUBI FEX est proposé avec son flash dédié, le RUBI FLASH. Le boitier pouvait être livré en cinq couleurs différentes : capot gris et gainage en noir, gris, bleu, rouge ou capot noir et gainage alu mat.

Le modèle nommé RUBI-FEX COLORAL comportait un blocage de l'obturateur entre chaque vue avec prise pour flash ou flash incorporé.

Le RUBI-FEX AUTOMATIC quant à lui, était équipé d'un réglage du diaphragme par cellule photo-électrique (galvanomètre). Le galvanomètre commande également une petite aiguille à double coloration, verte quand la lumière était suffisante et rouge quand le flash était nécessaire.

Cette année là, INDO proposera dans son catalogue le flash LUCIFEX ainsi que sa visionneuse FEX à piles pour diapositives 24x36 montées sous cache 5x5.

1963 voit arriver sur le marché de la photo un nouveau format, mis au point par KODAK : le 126 à chargeur KODAPACK entraînant avec lui la mort lente du 127.
INDO s'engouffre dans le créneau, s'acquitte des droits auprès de KODAK et étudie un appareil à chargeur 126.
Afin de récupérer de la liquidité, INDO se sépare de son distributeur allemand de Düsseldorf.

Mai 1965, le FEX MATIC s'impose sur le marché avec cet appareil d'un tout nouveau design, un système de fermeture du dos par basculement breveté et d'un réarmement également breveté. Trois modèles avec chacun deux finitions différentes seront réalisés.
Le FEX-MATIC avec 2 prises pour flash FEX-MATIC FLASH enfichable sur le capot.

Le FEX-MATIC F disposant d'un réflecteur basculant pour ampoules AG1.

Le FEX-MATIC CUBE équipé d'une embase pour flash cube.

Pour la première fois on découvre le nom de UGO LANTZ sur l'objectif ménisque fabriqué par la société TOURRET-NARAT.

Au fil des années, grâce aux nouveaux matériaux plastiques utilisés et à la maîtrise des procédés d'injection les coûts de fabrication des appareils diminuent considérablement. Ceci permettra à l'entreprise de rester concurrentielle sur le marché de l'appareil photographique et notamment sur ceux utilisés en tant que support publicitaire.

Deux nouvelles visionneuses pour diapositives 24x36 montées sous cache 5x5 sont au catalogue.
Il s'agit d'une visionneuse de poche utilisant la lumière naturelle et de la visionneuse CRISTAL à piles proposée en deux couleurs.


1966 apparition des PARI FEX 127. Il s'agit d'appareils de support publicitaire pour pellicule 127 réalisés tout en plastique de couleur noir avec un capot de couleur grise.

Sérigraphie de couleur bleue et deux prises synchro pour le PARI FEX.
Sérigraphie rouge sans prise synchro pour l'ACTION CAMERA et le GRAND PRIX.



1966/67 Le dernier 6x6 d'INDO sera le JUNIBOY un modèle bon marché réalisé en plastique noir avec un tube d'objectif fixe et qui connu un succès prouvé par des millions d'exemplaires vendus. Le flash JUNI jaune ou rouge, créé spécialement, se branche sur le côté de l'objectif sur les deux prises synchro.


1967, pour redonner une deuxième jeunesse au PARI FEX, INDO réalise quatre modèles dont le corps sera de couleur différente ( noir, gris, rouge et bleu ) conçus sur le même boîtier avec un bloc optique plus élégant avec cette fois-ci un obturateur métallique. Deux prises synchro autorisent désormais les prises de vues avec un flash dédié, le PARI FEX FLASH conçu sur la base du CUBIC.

En reprenant le bloc optique des premiers PARI FEX avec son obturateur en plastique, INDO va réaliser deux autres modèles destinés en support publicitaire. Le premier étant l'IMPERA, modèle basique et le second sera l'APTIKA sérigraphié en rouge et équipé de deux prises synchro pour son flash spécial baptisé APTIKA FLASH.

Enfin, deux modèles très bon marché bâtis sur le même moule, furent associés à des promotions publicitaires de commerçants qui les offrait à leurs clients.

Le COMODOR sérigraphie verte en façade, équipé d'un réflecteur pour lampes flash.

Le SAFARI sérigraphie orange en façade, avec cette particularité d'avoir un logement de piles pour flash comme son homologue mais sans aucune connectique.


1967 le PHOTO PACK MATIC premier appareil photo jetable mis sur le marché.


Le 12 Septembre 1966 Lucien BOUCHETAL dépose un brevet d'un chargeur pour film photographique associé à un dispositif optique et obturateur. Il s'agit d'un boîtier pré-chargé pour 12 vues livré sous blister. Une fois les prises de vues effectuées, il fallait rapporter le boîtier à son photographe. Celui-ci cassait l'appareil pour récupérer la pellicule. Un concept original mais pas encore accepté à une époque où rien ne se jette. Ce modèle, trop en avance sur son temps, fut un bide commercial.














































































































































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