L'histoire de l'Entreprise
et des hommes
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La fin d'une aventure
En 1978, INDO doit faire face à la concurrence
européenne ( tels que les géants Allemand Photo Porst
et Photo Quelle ) mais surtout à celle du pays du soleil
levant. En effet, le gouvernement français à décidé de
favoriser l'aide aux pays en voie de développement et
laisse entrer en franchise de douane des appareils à prix
de dumping fabriqués en Asie.
Du coup, des boîtiers made in Hong-Kong, made in Singapour
et made in Taiwan de plus ou moins bonne qualité fusent
sur l'europe. Dans le cadre d'échanges commerciaux, ces
boîtiers issus souvent de la même base se retrouvent sous
différentes marques ( PORST, FOTO-QUELLE, PRINZ, GAF,
MAMIYA, FUJICA, KONICA, MINOLTA...).
INDO n'échappera pas à cette invasion. Pour tirer son
épingle du jeux, la société proposera deux modèles 24x36
fabriqués en Asie.
Le premier made in Taiwan baptisée OPTIFLEX et décliné
en 4 variantes 35, 35 B, 35 BS et 35 EE , dont l'économie
fut réalisée suivant les modèles sur l'absence du télémètre,
du retardateur, du système Flashmatic et de la pose B.
Bien que le symbole INDO n'apparaît pas sur le boîtier,
celui-ci est proposé soit seul dans un emballage carton
aux couleurs INDO, soit avec un flash INDO dans un coffret
similicuir gravé lui aussi du logo INDO.
Le second made in Hong-Kong est baptisé SUPEDEX. Celui-ci
est de construction encore plus simple. On trouve ce modèle
en plusieurs versions, avec ou sans plaquette indiquant
le nom et le logo INDO sur le boîtier.
Au sujet de ce dernier, il est impossible de confirmer
si toutes les variantes du SUPEDEX n'ayant pas de plaquettes,
ont été vendues par INDO ou plus tard par la SFFAP.
Malgré tous ses efforts de redressement, la société INDO
est obligée de déposer le bilan en Juin 1980.
Un syndic est nommé. La société change de nom pour devenir
Société Française de Fabrication d'Appareils Photographiques
( S.F.F.A.P ).
La SFFAP essayera de continuer la fabrication ainsi que
la vente des FURA, COMPACT et autres produits réalisés
par INDO. Le but étant de rembourser les créanciers, le
syndic ne s'occupera pas de finaliser les projets engagés.
Sur les derniers appareils fabriqués et vendus par la
SFFAP, la marque INDO est supprimée, seul le nom du modèle
y figure.
La clef est définitivement glissée sous la porte. C'est
un ferrailleur qui rachètera au syndic, l'usine et tout
ce qu'elle contient.
Le liquidateur revendra toutes les machines, matériel
et mobilier de bureau.
Ainsi se termine la saga de la plus grande marque française
de fabrication d'appareils photographiques, dit de vulgarisation.
Ces innombrables boîtiers ont certainement assuré l'initiation
photographique de centaines de milliers de gens de part
le monde !
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OPTIFLEX
INDO 35 EE
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